Et s'en sortir

[Matthale]

Et s'en sortir


T'aurais du voir ta tête y a un an,
Pour le premier confinement,
Si t'as pas de travail aujourd'hui,
T'es cloitré entre emmerdes et ennuis,

Tout une semaine sans déjeuner,
Dix huit heures et tout est fermé,
Pas de courses, tu rentres pour manger,
J'ai pas de plaintes, au moins j'ai bossé,

C'est vrai, on nous prends pour des cons,
La vérité, ils la disent entre buvards,
Sans savoir nous ne sommes des busards,
Bientôt, la bulle va péter, pas du savon,

Tu sais, je suis tant seul le soir,
Mais je n'ai plus autant de temps,
Pour faire, et rechercher l'espoir,
Je me sors de tout les étangs,

Se battre et vivre dans l'ignorance,
Je connais bien, depuis l'enfance,
Désormais, je veux vivre en paix,
Qu'importe la suite et leurs effets.

 

[luron1er]

Et pour t’assortir

T'aurais pu voir la fête y a un an,
Avec le premier con finement,
Si t'es sorti du bercail les nuits,
T'es accoutré, t’es démerdes, tu t’instruit.

Tout une année à toujours glander,
Dix, huit, fleurs mais tout est fermé,
Pas de bourdes, tu centres pour l’aborder,
N’fait pas de feintes, du moins cabossées.

C'est réel, on nous apprends tous les sons,
Sévérité, ils prédisent comme des bâtards,
Du devoir ne sommes que des banlieusards,
Bientôt, le nul va rouspéter, c’est un gros con.

Je tais que t’es seul dans le noir,
Mais qu’il faut jouir de l’instant,
Pour faire et aguicher l'espoir,
Tu me tords de rire un moment.

Rabattre pour lire dans l'insouciance,
Tu donnais bien dans ta tendre enfance,
Désormais, tu peux vivre en respect,
Qu'importe les fuites et leurs bien faits.

 

[Matthale]

Cela n'empêche de réfléchir, mais il faut bien obéir.
Merci Luron.


Amitiés,